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Première cause de démence dans le monde, la maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui touche environ 23 % de la population après 80 ans. Par ailleurs, après 65 ans, elle concerne environ deux fois plus de femmes que d’hommes. Elle se manifeste d’abord par des pertes de mémoire, suivies au cours des années par des troubles cognitifs plus généraux et handicapants. La prévalence des démences, toutes causes confondues, augmente exponentiellement entre 65 et 85 ans et double environ tous les 5 ans. (source : BEH santé publique France - septembre 2016)
Bien que toutes les manières de prendre en soin cette maladie n’aient pas encore été trouvées, la connaissance des facteurs de risque et de ses mécanismes évolue de façon spectaculaire depuis quelques années. C’est la raison pour laquelle LNA Santé, engagée depuis sa création dans la prise en soin de personnes atteintes de troubles cognitifs, soutient tous les ans à hauteur de 50 000€ la Fondation Recherche Alzheimer.
Les Entretiens Alzheimer, ce sont des conférences gratuites, ouvertes à tous et organisées chaque année par la Fondation Recherche Alzheimer.
Ces conférences ont pour objectif de partager les dernières données thérapeutiques et les perspectives d’avenir sur la maladie d’Alzheimer.
Les Entretiens apportent des réponses fiables aux questions des patients et de leur entourage et leur offrent une occasion exceptionnelle de rencontrer d’éminents spécialistes. Connaître la maladie, ses symptômes, son évolution, permet de mieux appréhender la pathologie et d’adapter l’accompagnement requis.
► Une immunothérapie bientôt sur le marché américain : l'Aducanumab.
L’Aducanumab est actuellement un traitement expérimental. S’il était approuvé, il deviendrait le premier vaccin capable de modifier le cours de la maladie en réduisant le déclin cognitif de la personne atteinte par la maladie.
► Les enjeux de la prise en charge des patients jeunes
En France, la maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui environ 33 000 personnes de moins de 60 ans. Chez ces patients, la maladie revêt des particularités cliniques et physiopathologiques qui peuvent conduire à un retard de diagnostic. Les formes génétiques sont plus fréquentes, le plan de soin et d’accompagnement médico-social en est ainsi plus complexe.
► Les innovations déployées par le groupe LNA Santé
Plusieurs professionnels du groupe LNA Santé interviendront sur les innovations déployées au sein de Maisons de retraite médicalisées disposant d’un accompagnement spécifique pour les malades atteints d’Alzheimer : vous pourrez les rencontrer et les interroger.
Dès 1995, LNA Santé proposait un modèle original et différent en créant un établissement totalement adapté pour soigner et prendre soin des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (unités de vie de 15 à 20 lits, maîtresse de maison par unité, médecin coordonnateur, équipe dédiée, forte médicalisation et collaboration de nombreux thérapeutes).
Depuis, toutes nos résidences médicalisées, disposent à minima d’une, voire deux unités de vie protégées totalement dédiées à l’accueil de résidents désorientés, souffrant notamment de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées. Ces unités de vie sont notamment conçues pour les stimuler et maintenir au maximum leur autonomie à l’aide d’équipes soignantes qualifiées.
Suite au projet APAMNE engagé en 2018, LNA Santé met en place la démarche SENS qui concerne les pathologies Alzheimer et l’accompagnement des personnes qui souffrent de ces troubles. Elle a l’ambition d’une expertise reconnue sur l’ensemble des établissements du groupe.
Initiée dans le cadre du projet d’entreprise « Grandir Ensemble », cette démarche s’appuie sur un état des lieux réalisé en 2019. A l’été 2020, une étude de terrain « post COVID » a été menée afin de mettre en lumière des expériences positives vécues dans certaines maisons de retraite médicalisées mais également les difficultés rencontrées par les équipes. De nombreux constats ont pu mettre en évidence par exemple la montée en compétences des équipes : les assistants de soins en gérontologie (ASG) et les thérapeutes ayant été plus présents en unité.
Le confinement et le manque de stimulation (motrice et cognitive) a produit chez certains des effets délétères (perte d’appétit, de motricité, …).
Pour faire face à cela, les équipes de la Villa Amélie se sont orientées vers une individualisation des pratiques tant dans l’accompagnement qu’au travers des activités thérapeutiques. Le PASA (Pôle d'Activités et de Soins Adaptés), qui concernait habituellement un groupe de 15 patients, s’est adapté pour devenir itinérant et s’adresser à de nombreux résidents jusqu’alors non admis au PASA, avec une meilleure pertinence d’activités, cette fois, puisque adaptées aux besoins réels de chacun (ou dans certains cas spécifiques individuellement).
Cette expérience de PASA itinérant s’est révélée véritablement efficiente :
À partir de ces expériences, des perspectives s’ouvrent alors, pour pouvoir expérimenter concrètement d’autres organisations et revisiter les bonnes pratiques dans tous les établissements. Dans le cadre de la démarche SENS, de nouvelles priorités ont vu le jour : formation et montées en compétence, modélisation et expertise dans les thérapies non médicamenteuses, intégration des aidants comme partenaires de soin.
Et pour reprendre la conclusion du Dr Laure Jouatel « Et si le confinement nous avait permis de revisiter voire réinventer nos accompagnements ? »
Paris, le mardi 6 octobre à la Maison de la Chimie (28 bis rue Saint Dominique, Paris 7)
Bon à savoir : en raison de la crise sanitaire et d’un accès plus restreint, certains entretiens affichent déjà complets, vous pourrez retrouver ces interventions en podcasts.
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